Le nombre de tests qui peuvent être faits chez soi disponibles en pharmacie n’a fait que s’accroître ces dernières années. Il y a par exemple des tests qui permettent de détecter dans le sang des anticorps dirigés contre la bactérie responsable de la maladie de Lyme, une carence en fer, le taux de cholestérol ou encore pour déceler un éventuel cancer de la prostate. Si ces tests peuvent parfois être très utiles, certains ne sont pas trop conseillés par l’Académie de pharmacie.
Les autotests pertinents
Les autotests pour dépister le Virus du Sida (VIH) ont été mis sur le marché en 2015. A partir d’une goutte de sang prélevée sur le doigt, chacun peu désormais vérifier en toute intimité s’il est séropositif ou non. Longtemps réclamés par les associations de lutte contre le Sida, leur fiabilité n’est plus à mettre en doute.
Les autotests de détection des infections urinaires sont également indispensables dans certaines situations. Il peut en effet arriver qu’une suspicion d’infection urinaire survienne le week-end et les patients doivent alors attendre le lundi pour consulter un médecin. Avec ce test, un traitement antibiotique peut être entrepris à temps.
L’autotest permettant de savoir si on est immunisé contre le tétanos a été déclaré utile par l’Académie nationale de pharmacie. De même que le test détectant le taux de fer dans le sang pour déceler une éventuelle anémie, ou celui mesurant le taux d’hormone TSH qui peut révéler un dysfonctionnement de la glande thyroïde.
Les autotests à éviter
Selon l’Académie de pharmacie, dans un rapport publié en janvier 2018, certains autotests sont à éviter. Il s’agit notamment de ceux qui détectent les allergies, les bactéries H. pylori, la maladie le Lyme ou le cancer de la prostate. Il vaut mieux consulter un médecin qui prescrira les analyses appropriées.